Cinq jours seulement après le coup d’État contre le président Ali Bongo Ondimba, le.nouvel homme du Gabon a prêté serment sur une » charte de la transition » en tant que « président de la transition ».
« Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la charte de la transition et la loi », a promis Brice Oligui Nguema, lors de la cérémonie de prestation de serment, ce 4 septembre à Libreville. Celui qui dirige le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a également affirmé qu’il préservera « les acquis de la démocratie ».
Cette cérémonie était présidée par les juges de la Cour constitutionnelle, à l’exception de sa présidente qui a été écartée. Dans la salle, également, il y avait des autorités administratives, militaires, diplomates, l’ancien gouvernement dissous récemment, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et la vice-présidente Rose Christiane Ossouka Raponda qui venaient d’être écartés par le putsch militaire. Une manière de marquer leur acceptation de la transition qui débute.
Albert Ondo, le grand absent
Tous les leaders de la plateforme d’opposition Alternance 2023, ont également pris part à la cérémonie de prestation de serment d’Oligui Nguema, à l’exception du candidat Albert Ondo Ossa. Des leaders qui ont marqué hier leur ralliement à la transition, pour « le bien supérieur de la nation », ont-ils dit.
« Le processus électoral était inique, l’armée a pris ses responsabilités et le peuple a adhéré. Les militaires n’ont fait que respecter leur serment », a dit le nouveau chef de la transition, pendant son discours. Il a également promis un nouveau gouvernement dans les prochains jours, avec de l’expérience et des compétences, et une transition devant déboucher sur un référendum sur une nouvelle constitution. « Le peuple demande que sa voix soit garantie à travers des institutions fonctionnelles », a-t-il déclaré, sans donner d’indication sur la durée de la transition.
