Contre toute attente, Donald Trump, ancien président et candidat du parti républicain, vient de réaliser l’un des plus grands retours de l’histoire de la politique américaine. Les dirigeants du monde entier saluent la victoire de celui qui devient officiellement le 47ᵉ président des États-Unis.
C’est l’une des élections les plus marquantes de l’histoire des États-Unis. Donald Trump a officiellement remporté les élections présidentielles. À 78 ans, le candidat républicain s’est imposé face à sa grande rivale démocrate Kamala Harris, obtenant déjà 277 grands électeurs contre 224 pour Harris.
La victoire de celui qui a promis à ses nombreux partisans de restaurer la grandeur des États-Unis s’est dessinée progressivement dans la nuit du mardi 5 novembre. Tel un ouragan, le milliardaire a d’abord remporté les quatre premiers États-clés : la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Il a ensuite conquis le Texas et la Floride ainsi que 21 autres États : Indiana, Kentucky, Virginie-Occidentale, Alabama, Caroline du Sud, Mississippi, Oklahoma, Tennessee, Arkansas, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Louisiane, Wyoming, Ohio, Nebraska, Missouri, Montana, Utah, Iowa, Kansas et Idaho.
Les victoires de Kamala Harris en Californie, dans l’Illinois, le Colorado, l’État de Washington, l’Oregon, le Nouveau-Mexique, la Virginie, Hawaï, ainsi que dans les bastions démocrates du Nord-Est (Vermont, Connecticut, Massachusetts, Maryland, Rhode Island, New Jersey, Delaware, État de New York) n’ont pas suffi à freiner la dynamique de la vague rouge impulsée par Trump.
Les félicitations des dirigeants du monde se multiplient dans les médias. Le président de la Commission européenne a chaleureusement félicité Donald Trump sur le réseau social X. Emmanuel Macron, président de la France, a quant à lui mis en garde les Européens contre le « chacun pour soi » après la victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis, plaidant pour une « stratégie européenne coordonnée », a rapporté la porte-parole du gouvernement.
Bien que le président russe Vladimir Poutine n’ait pas encore félicité officiellement le nouveau président élu des États-Unis, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’est exprimé sur le sujet : « Je ne sais rien d’un projet du président (russe) de féliciter Trump pour l’élection. N’oublions pas que nous parlons d’un pays hostile, directement et indirectement impliqué dans une guerre contre notre État », a-t-il déclaré, avant de conclure que Moscou jugera Donald Trump « sur des actes concrets ».
La cérémonie d’investiture du nouveau président se tiendra, comme tous les quatre ans, le 20 janvier, sur les marches du Capitole. Peu après son colistier JD Vance, Donald Trump prêtera serment à midi pile sur la Bible, jurant de « préserver, protéger et défendre la Constitution des États-Unis ». Des milliers de personnes sont attendues à Washington pour assister à cette cérémonie de l’Inauguration Day.