La vague rouge, symbole des républicains, a pratiquement tout emporté sur son passage. En plus du bureau ovale qui tombe dans l’escarcelle de Donald Trump, le Sénat américain passe également sous le contrôle du Parti républicain. Une des nuits électorales les plus marquantes de l’histoire des États-Unis.
Le Parti républicain vient de réaliser une véritable démonstration de force aux États-Unis. En même temps que son candidat à la présidentielle, Donald Trump, devient le 47ᵉ président des États-Unis, le parti prend officiellement le contrôle du Sénat, autrefois aux mains des démocrates. Le parti de Donald Trump a remporté 51 des 100 sièges du Sénat.
Lors de ces élections, 34 sièges de la chambre haute étaient soumis au vote. Les démocrates, le parti de Kamala Harris, avaient l’obligation de défendre les deux tiers de ces sièges s’ils voulaient conserver le contrôle du Sénat. Une opération qui s’est finalement soldée par un échec pour ce parti, qui perd simultanément son influence sur la Maison-Blanche en raison de la défaite de sa candidate à la présidentielle.
Cette victoire est un atout majeur pour la gouvernance de Donald Trump, car il faut le souligner, le Sénat constitue la branche législative du gouvernement fédéral. Il vote les lois fédérales, au même titre que la Chambre des représentants, conformément à l’article I de la Constitution. Le nouveau président disposera donc d’une grande marge de manœuvre pour exécuter son programme. Avec potentiellement le contrôle de la Chambre des représentants, Donald Trump pourrait en effet avoir les mains libres pour faire adopter facilement ses lois au Congrès.