Interview

CANADA: THIERNO S. DIALLO DEVOILE LA VISION DE LA FAAC

Écho du Territoire Tv (Youtube) a reçu dans ses studios Thierno Souleymane Diallo, Directeur général de la FAAC (Fédération Africaine et Association du Canada) une organisation relativement nouvelle, créée en novembre 2023, mais qui a déjà réussi à mobiliser plus de 600 membres individuels et plus de 100 associations. Sur le plateau de  » L’Interview »,TSD s’est confié  et a partagé son regard sur l’actualité des Africains au Canada et dévoilé sa vision pour l’organisation qu’il dirige. L’interview offre un aperçu approfondi des objectifs, des défis et des actions de la FAAC, notamment en ce qui concerne la lutte contre le racisme et la promotion de l’intégration des communautés africaines et afrodescendantes au Canada. Lire l’intégralité!

 

JSK : Commençons par le dossier brûlant de cet enfant afrodescendant de 10 ans qui a reçu de l’eau bouillante d’une dame de 46 ans à Longeuil. C’était le 2 octobre dernier. Suite à cet événement tragique, la FAAC a organisé une grande marche à Montréal. Dites-nous, comment aviez-vous accueilli à la FAAC la nouvelle de cet enfant brûlé à l’eau bouillante ?

TSD :Merci beaucoup. Pour être franc avec vous, quand nous avons appris cette nouvelle, nous venions aussi d’apprendre une autre nouvelle. Il y a eu un intervalle de 24 heures entre les deux. La disparition tragique de cette étudiante congolaise à Trois-Rivières, Alexandra, dans des conditions encore non élucidées. Je sais que la justice et les autorités policières enquêtent, et nous leur faisons entièrement confiance. Mais l’histoire de ce jeune garçon a ému tout le monde ; elle a créé un élan de solidarité. Cela s’est passé à Longueuil, plus précisément dans la banlieue de Montréal, c’est proche de Montréal. Quand nous avons appris cette nouvelle, nous avons dit : « Non, on ne peut pas rester les bras croisés ! » Le cas d’Alexandra, déjà, on prévoyait de faire quelque chose, mais avec l’histoire de ce jeune garçon, cela a accéléré nos actions. On s’est dit que c’était un cas de trop. On a dit : « Non, on ne peut pas attendre deux semaines pour organiser une marche, il faut la faire maintenant. » C’est ainsi que nous avons planifié une rencontre de façon spontanée, mais cette marche a obtenu le soutien et l’adhésion de nombreux acteurs communautaires, non des moindres ! Notamment la Ligue des Noirs et plusieurs autres partenaires et activistes de la société civile. Cela a créé un élan de solidarité exceptionnel qui a rendu impossible de rester silencieux face à cette situation. Pour nous, il fallait agir. La marche de samedi dernier s’inscrivait dans cette dynamique. En fin de compte, c’était une marche pour les deux cas, ou peut-être pour mieux situer ceux qui nous regardent et nous écoutent.

JSK : Parlons déjà d’Alexandra, qu’est-ce que vous savez de ce cas ?
TSD : Alexandra, nous savions qu’elle avait disparu, puis qu’elle a été retrouvée morte. Quant au cas d’Alexandra, je préfère ne pas faire de commentaires pour le moment, car l’enquête est encore en cours. Comme vous l’avez mentionné, Alexandra a disparu avant d’être retrouvée morte dans des conditions non encore élucidées. La justice est en train de faire son travail, et nous leur faisons entièrement confiance. Cependant, nous exigeons des résultats et des réponses claires sur les circonstances de sa mort. La marche d’octobre dernier n’était pas uniquement consacrée à ces deux jeunes, mais elle concernait tous les jeunes. Il est important de rappeler le contexte. En février dernier, un étudiant guinéen a été assassiné par balle réelle à l’Université de Chicoutimi, en plein hiver. Les enquêtes sont encore en cours, mais pour l’instant, nous ne savons toujours pas ce qui s’est passé. Donc, il y a eu l’histoire d’Alexandra, l’histoire de ce jeune garçon, et celle de l’étudiant guinéen. Toutes ces affaires nous rappellent la nécessité de lutter contre la violence et la discrimination. Et en plus, on avait appris, au moment où nous préparions cette marche, qu’un autre étudiant ghanéen de 22 ans a été retrouvé mort dans sa chambre à Toronto, tué par balle, dans des conditions encore non élucidées. C’était une marche pour réclamer justice pour nos jeunes.

JSK :Quand vous dites « pour vos jeunes », vous ciblez exactement la communauté afrodescendante ?
TSD : C’est toute la communauté afrodescendante, mais aussi la communauté africaine en générale.
JSK : Revenons sur le cas précis qui vous a poussé dans la rue le 12 octobre dernier à Montréal, qui a connu une forte mobilisation. C’était pour le cas du jeune garçon de 10 ans brûlé à l’eau bouillante. Où en est-on avec cette histoire ? Nous avons appris l’arrestation de la dame blanche de 46 ans, auteure de ce drame. Elle est entre les mains de la justice ; où en sommes-nous ? Y a-t-il une évolution ?

TSD : Je vous dirais qu’il y a eu de l’évolution. Comme vous le savez, elle avait été arrêtée au début, après avoir été entendue quelques heures, puis relâchée. Ce qui ne mettait pas du tout l’enfant ni sa famille en sécurité. Nous avons manifesté. Heureusement, la justice a décidé de réexaminer le dossier. Nous avons appris que la dame a été arrêtée à nouveau et qu’elle est à nouveau entre les mains de la justice. Nous avions demandé à toute la communauté de se mobiliser massivement pour l’audience publique. Nous voulions soutenir cette famille dans leur douleur. L’accusée en question a été encore libérée pour comparaître librement, et l’audience avait été reportée à une date indéfinie. Nous attendons.

JSK : On n’a pas de dates précises. Est-ce que vous êtes tout de même en contact avec les parents du jeune garçon ?
TSD : Bien naturellement, oui, nous sommes en contact avec le petit garçon et sa famille, principalement avec sa maman, son papa et son oncle. En effet, cette famille est arrivée ici il y a à peine 10 mois, en janvier 2024, ce sont des nouveaux arrivants.

JSK : Est-ce que l’état de santé du jeune garçon est alarmant ?
TSD : Oui, c’était alarmant. Heureusement, sa vie n’est plus en danger. C’est un petit garçon de 10 ans qui a vécu une situation exceptionnelle, et il va vivre avec ce préjudice pendant des années. Cela nécessite un accompagnement psychologique. Il va avoir du mal à faire confiance aux adultes. C’est triste de se voir asperger d’eau chaude sans comprendre pourquoi, et en plus, il est accusé à tort de quelque chose qu’il n’a pas fait. Physiquement, il a des séquelles, mais ce sont les séquelles psychologiques qui sont les plus graves. Et pas seulement pour l’enfant, mais aussi pour ses parents, et même pour la communauté.

JSK : On a vu sur des pancartes lors de la marche « Black Lives Matter ». Est-ce que vous attribuez cette tragédie au racisme ?

TSD : Dans cette marche, je vous dirais oui, nous décrivons un acte de racisme. Nous voyons en ce drame un acte de racisme. Le cas de ce jeune garçon brûlé, j’insiste, est un acte de racisme pur et dur ! Et je dirais que c’est prémédité. Sans être enquêteur, la perception est claire. C’était prémédité. Parce que l’accusée s’est préparée. Après avoir bouilli son eau, elle attendait de pied ferme l’arrivée de l’enfant de l’école. Et quand elle a aspergé l’enfant d’eau chaude, l’enfant a couru, est parti voir ses parents en pleurant et en larmes. Ses derniers ne savaient pas l’intensité de la douleur que l’enfant était en train de subir. Ils ont couru voir la dame qui les attendait devant le balcon. Elle leur dit courageusement : « C’est moi qui ai fait ça, j’ai bien fait », « ça lui apprendra », « ça fait 3 ans qu’il vient taper sur ma porte ». Tout ceci laisse penser à un acte criminel prémédité.

JSK : Parce que, selon vous, il s’agit d’un acte de racisme ?

TSD : Oui, nous voyons cela comme un acte de racisme, un acte prémédité. Cette dame s’est préparée : elle a fait bouillir de l’eau et attendait l’arrivée de l’enfant. Elle l’a aspergé d’eau chaude, et quand l’enfant a couru chez ses parents en pleurs, elle a revendiqué son acte en disant : « C’est moi qui ai fait ça, j’ai bien fait. » Elle l’a accusé d’avoir frappé à sa porte depuis trois ans, mais ses parents lui ont rappelé qu’ils n’étaient installés là que depuis 10 mois. Cela démontre une injustice flagrante et une intention malveillante. Ce double standard dans le traitement des cas similaires reflète clairement un biais racial.

JSK : Est-ce qu’il y a eu de la solidarité autour de votre marche en octobre, notamment de la part d’organismes non afrodescendants ?

TSD : Oui, il y a eu une grande solidarité. C’est d’ailleurs ce qui a fait le succès de cette marche. En plus du soutien des communautés afrodescendantes, d’autres groupes ont également adhéré à la cause.

JSK : Jusqu’où comptez-vous aller avec cette mobilisation ? Est-ce que vous vous êtes arrêtés à la marche ?

TSD : Non, la marche n’était qu’un début. Nous ne comptons pas nous arrêter là. Nous avons engagé des actions concrètes. Par exemple, un avocat expérimenté, maître Belton, accompagne déjà la famille. Il a lancé une campagne de financement participatif (« GoFundMe ») avec un objectif de 25 000 dollars. Tout récemment, on avait déjà atteint 24 000 dollars, ce qui montre un fort soutien pour cette cause.

JSK : À quoi serviront ces 25 000 dollars ?

TSD : Ces fonds visent à soutenir la famille, notamment pour couvrir les besoins liés à l’accompagnement de l’enfant, tant sur le plan médical que psychologique. En parallèle, la FAAC a également lancé un appel à une levée de fonds solidaires. L’objectif est de créer un fond d’urgence pour soutenir, non seulement la famille de ce garçon de 10 ans, mais aussi d’autres étudiants ou familles en situation de détresse.

JSK : Un fond d’urgence ? Pouvez-vous en dire plus ?

TSD : Oui, ce fond d’urgence est destiné à aider des personnes qui vivent des situations similaires. Par exemple, avec Sandrine Sangare, notre experte en santé mentale, nous avions anticipé certains défis en organisant une journée d’accueil et d’intégration pour les étudiants internationaux. Cela portait déjà ses fruits. Ce type d’initiative permet de prévenir ces drames.

JSK : Quels étaient vos principales revendications aujourd’hui ?
TSD : Nous avions plusieurs revendications. D’abord, nous demandons une justice exemplaire pour cet enfant. La dame qui a commis cet acte doit être tenue pleinement responsable de ses actions, sans aucun passe-droit. Ensuite, nous voulons sensibiliser le public et les autorités sur la nécessité d’une égalité de traitement dans les affaires judiciaires, indépendamment des origines des victimes. Enfin, nous plaidons pour un meilleur accompagnement des familles d’immigrants, notamment sur le plan psychologique et social, afin de prévenir ce type de situation dramatique.

JSK : Parlez-nous de la FAAC. C’est une structure jeune, mais quels sont ses objectifs et son origine ?TSD : La Fédération Africaine et Associations du Canada (FAAC) est née officiellement le 4 novembre 2023. Avant, il y avait une structure appelée « Fédération Africaine du Canada » (ancienne FAC), mais pour des raisons de mauvaise gouvernance et d’ego, cette structure a cessé d’être fonctionnelle. J’étais membre de cette ancienne organisation, et dans le cadre d’un conseil d’administration provisoire, nous avons mené des audits pour comprendre ce qui n’allait pas. Il a été constaté des manquements majeurs. Avec des personnes partageant les mêmes visions et objectifs, nous avons décidé de créer une nouvelle association. Cette dernière incarne un changement et une rupture avec les pratiques anciennes. Lors de l’assemblée générale du 4 novembre, de nouveaux textes ont été adoptés et un conseil d’administration élu.

JSK : Vous avez été élu au sein de ce conseil ?
TSD : Non, je ne suis pas membre du conseil d’Administration, mais les membres m’ont nommé à l’unanimité,Directeur Général pour piloter la vision que nous partageons tous.

JSK : Peut-on dire que la FAAC est une version améliorée de l’ancienne structure ?
TSD : La FAAC est plus qu’une version améliorée. C’est une refonte totale, une transformation à 360°. Désormais, nous ne fédérons pas seulement des individus, mais aussi des associations et organisations à but non lucratif (OBNL).

JSK : Quels sont les chiffres et les pays représentés au sein de la FAAC ?
TSD: En novembre 2023, nous étions une quarantaine de membres. Aujourd’hui, nous comptons plus de 600 membres individuels et plus de 100 associations. Concernant les pays, sur les 54 pays africains, 35 sont représentés au sein de la FAC, dont récemment le Tchad et la Tanzanie.

JSK : L’Afrique du Nord est-elle représentée ?
TSD : Oui, l’Afrique du Nord est pleinement représentée. Par exemple, dans le bureau exécutif du directeur, nous avons des membres qui sont du Maroc, l’Algérie, la Tunisie et Mauritanie. On compte même des membres d’origine égyptienne.

JSK : Est-ce que vous êtes conscient des mutations et des changements politiques que les peuples africains réclament aujourd’hui ? Est-ce que cela constitue une problématique pour la FAAC ?

TSD : Oui, nous en sommes conscients. Je ne dirais pas que c’est une problématique pour la FAAC, mais c’est déjà un enjeu que nous essayons de gérer. Fédérer les Africains n’est pas une tâche facile. Cependant, dans un contexte marqué par le nationalisme et le souverainisme africain, ces sentiments de fierté ont contribué à notre capacité de rassembler de nombreuses personnes en un temps relativement court.

JSK : Ceux qui viennent vers la FAAC, le font-ils pour consolider leur sentiment africaniste ou pour donner ce que l’Afrique a de meilleur au Canada ?
TSD : Les deux. D’une part, ils consolident leur sentiment africaniste. D’autre part, ils cherchent à valoriser ce que l’Afrique a de meilleur, notamment au Canada. Souvent, l’Afrique est perçue sous un prisme négatif. Nous voulons changer cela, offrir une image positive et fière de notre continent.


JSK : Vous évoquez une inspiration tirée d’organisations passées, comme la Fédération des Étudiants Africains Noirs en France. Est-ce que la FAAC vise à étendre cette influence à d’autres continents ?
TSD : Absolument. Nous voulons inspirer d’autres initiatives similaires dans différents pays et continents. L’objectif est que ceux qui décideraient un jour de retourner en Afrique puissent y apporter une expertise, une gestion éthique et une vision axée sur l’intérêt général.

JSK : Est-ce que vous êtes conscient que l’Afrique et ses dirigeants vous observent ? Si oui, de quel œil pensez-vous qu’ils regardent la croissance de la FAAC ?
TSD : Oui, nous en sommes conscients. Les dirigeants africains, ainsi que d’autres acteurs, nous regardent avec fierté. Par exemple, lors de nos initiatives, comme l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux, nous avons reçu le soutien de familles africaines depuis le continent. Cela démontre qu’au-delà des gouvernants, l’Afrique entière nous suit et apprécie ce que nous faisons.

JSK : La FAAC se concentre beaucoup sur l’intégration au Canada. Mais parlez-vous également des opportunités pour l’Afrique ? Est-ce que cela fait partie de votre agenda ?
TSD : Oui, cela fait partie de notre agenda. Nous avons un plan stratégique en cours d’élaboration. Parmi nos objectifs, il y a le jumelage entre le Canada et l’Afrique pour créer des opportunités d’affaires. Par exemple, le sommet des affaires Afrique-Canada sera organisé au Canada pour la première édition, mais nous prévoyons de le délocaliser par la suite en Afrique.

JSK : Être connu, c’est bien, mais il faut aussi agir. Selon vous, comment la diaspora africaine peut-elle impacter l’Afrique aujourd’hui ? Quels sont les chantiers sur lesquels elle est attendue ?
TSD : Elle est attendue, je dirais, premièrement sur le plan économique. Le politique peut venir en deuxième position, mais l’aspect économique est primordial. On peut utiliser cet aspect pour impacter le politique et l’avenir de l’Afrique.

JSK : Certains pensent que cela devrait être l’inverse. Vous n’êtes pas de cet avis ?
TSD : Non, je ne partage pas cette perception. Pourquoi ? Parce que nous avons tous des familles à nourrir en Afrique. Statistiquement, les chiffres montrent que les États eux-mêmes comptent beaucoup sur l’impact de la diaspora.
JSK : Vous voulez dire qu’il y a urgence d’agir ?
TSD : Absolument. Il faut commencer par l’urgence. Nous devons impacter positivement à travers des exemples concrets de progrès et de développement observés ici, et les ramener en Afrique pour aider les populations locales qui souffrent énormément.

JSK : Parlons maintenant de vous, Thierno Souleymane Diallo. Vous semblez très enthousiaste à promouvoir la communauté afrodescendante. Pouvez-vous nous raconter brièvement votre histoire avec le Canada ?

TSD : Mon histoire avec le Canada a débuté en février 2015. J’étais un nouvel immigrant venu de France, où j’avais vécu environ six ans. Avant cela, j’avais étudié au Maroc grâce à une bourse du gouvernement marocain et du gouvernement guinéen, après avoir été classé 6e au baccalauréat en sciences sociales en Guinée.

JSK : Quelles seraient vos recommandations aux jeunes arrivants qui s’inspirent de parcours comme le vôtre ?

TSD : Le secret, c’est d’avoir un objectif clair et de ne pas l’oublier. Il faut être audacieux, résilient et stratégique. Il est crucial de s’entourer de personnes partageant vos objectifs, d’être exigeant envers soi-même, et de viser l’excellence.

JSK : Que représente le Canada pour l’Afrique selon vous ?

TSD : Le Canada est une opportunité pour l’Afrique. En sélectionnant les meilleurs talents, il permet de développer des compétences ici que nous pouvons appliquer pour transformer l’Afrique en un continent prospère.

JSK : Et vice-versa ? L’Afrique a-t-elle quelque chose à offrir au Canada ?

TSD : Oui, mais cela dépend des pays. Des nations comme l’Afrique du Sud ou le Nigéria, avancées en matière de droits de l’homme ou de démocratie, peuvent offrir leur expertise. Mais globalement, l’Afrique a surtout beaucoup à apprendre du Canada.

JSK : Quelles sont les prochaines actions prévues par la FAAC ?
TSD: De façon succincte, les prochaines actions planifiées ou en cours sont :
– la conclusion de l’entente cadre avec la fédération des caisses Desjardins pour l’ouverture de compte bancaire de migrants africains à partir de leur pays d’origine
– la mise en œuvre de l’entente avec le Printemps numérique ou plus de 120 délégations étrangères sont conviées. Nous sommes partenaires
– l’organisation de notre Assemblée Générale annuelle en décembre prochain
– L’organisation au second atelier portant sur les étudiants internationaux et l’immigration: comment mieux gérer son stress et prendre soin de sa santé mentale le 23 novembre prochain
– ⁠L’organisation des Journées de réflexion sur les services sociaux: vers des pratiques sociales inclusives le 21 décembre
– ⁠la mise en œuvre de l’entente avec le Forum international de solidarité et de développement les 12, 13 et 14 décembre à Montréal.
– ⁠la participation en tant que partenaire au RESO-GALA Canada Afrique le 7 février 2025 à Lac Mégantic
– ⁠l’actualisation du plan stratégique et une restructuration de l’organisation 2025-2027
– ⁠la participation en tant que partenaire à la Mission d’Apprentissage sur le Tourisme et le Développement Local (Matdel CANADA) en Avril 2025
– ⁠le grand gala de l’Afrique en lumière en collaboration avec l’organisme Lève toi et brille également sous forme de première semaine africaine
– La maturation d’un projet en gestation avec les forces armées canadiennes
– l’ ⁠intensification des partenariats et offensives diplomatiques etc.

JSK : Thierno Souleymane Diallo, merci beaucoup pour votre bonne disponibilité.
TSD : C’est moi qui vous remercie, ainsi que votre média, pour l’excellent travail que vous faites pour nos communautés

Jean Solaire KUETE

Journaliste, consultant en communication et marketing du territoire

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