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Cameroun : Maurice Kamto Traîne neuf Organes de Presse Devant le CNC pour Diffamation

Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a déposé une plainte auprès du Conseil National de la Communication (CNC) contre neuf organes de presse et leurs directeurs de publication. Ces médias sont accusés de diffamation et de désinformation concernant les incidents récents survenus à Bruxelles.

Les Faits Reprochés

Les médias incriminés sont accusés d’avoir publié des informations inexactes et non vérifiées, établissant un lien infondé entre le MRC et la Brigade Anti-Sardinards (BAS) dans les agressions subies par le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique. Ces incidents ont eu lieu lors d’une mission officielle le 28 février dernier.

Les Médias Concernés

Parmi les médias visés, on retrouve :

  • Info Matin, dirigé par Dieudonné Nveng, qui a titré : « Bruxelles, Mounouna Foutsou et l’ambassadeur Evina Obam sauvagement neutralisés. La BAS, milice pro MRC de la diaspora s’est à nouveau tristement illustrée ce 28 février en Belgique par une atrocité inouïe… »
  • L’Expression, sous la direction de Marie Egoa.
  • Génération Libre, dirigé par FF Fogno.
  • Le Quotidien et Le Pélican, sous la direction de JB Ngaba.
  • Réalités Plus, dirigé par PN Kindi.
  • The Reporter, dirigé par Lucas Chefor.
  • News Watch, dirigé par Wana P.

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Réaction du MRC

Maurice Kamto et le MRC dénoncent ces publications comme des « tirs groupés » visant à nuire à leur réputation. Ils affirment que la BAS, en tant qu’organisation étrangère, n’a aucun lien avec le MRC ou son président. Le parti appelle le CNC à sanctionner ces organes de presse, en tenant compte des récidivistes.

Défense et Appel à la Vérité

Le MRC a mandaté le cabinet d’avocat Me Hypolite Meli Tiakouang pour défendre ses intérêts et rétablir la vérité. Maurice Kamto espère que le CNC prendra les mesures nécessaires pour sanctionner ces actes de diffamation et rétablir l’honneur du parti et de son président.

Cette affaire met en lumière les tensions entre certains médias et les acteurs politiques au Cameroun, soulignant l’importance de la vérification des informations et de la responsabilité journalistique.

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