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Afrique : La Côte d’Ivoire et le Ghana Appellent à la Réintégration du Mali, du Burkina Faso et du Niger au sein de la Cédéao

Dans un contexte régional marqué par des défis économiques et sécuritaires croissants, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont lancé un appel pressant au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour qu’ils réintègrent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette initiative intervient trois mois après la réélection de John Dramani Mahama à la tête du Ghana, qui s’est rendu à Abidjan pour une visite de travail.

Renforcement des Relations Bilatérales et Coopération Économique

Lors de cette visite, John Dramani Mahama s’est entretenu avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Les discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales, la coopération économique et les défis sécuritaires dans la sous-région. Les deux chefs d’État ont souligné l’importance de l’unité des 15 États membres de la Cédéao pour faire face à ces enjeux.

Un Appel à l’Unité Régionale

Les présidents Ouattara et Mahama ont exprimé une position commune : les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) doivent revenir au sein de l’organisation régionale. Pour eux, l’unité est essentielle pour garantir un avenir stable et prospère aux peuples de l’Afrique de l’Ouest.

Le président ivoirien a exprimé sa confiance en la capacité de son homologue ghanéen à convaincre les pays dissidents de rester dans la Cédéao. « Nous vous faisons confiance, M. le président, pour qu’à l’occasion de vos entretiens avec ces pays frères, vous puissiez les convaincre de rester dans la Cédéao, car il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Alassane Ouattara.

Afrique : Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent la Cédéao avec  effet immédiat - KOACI

Espoir de Réconciliation

John Dramani Mahama, quant à lui, reste optimiste quant à un retour possible des États dissidents. « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison. Il vaut mieux être un groupe de 15 qu’un groupe de trois. Ce sont des pays qui comptent pour la sous-région », a-t-il affirmé.

Un Sursis de Six Mois

Cet appel intervient alors que la Cédéao a accordé un sursis de six mois à l’AES pour revenir sur sa décision de retrait. Cependant, les autorités militaires de Bamako, Ouagadougou et Niamey campent sur leur position, qualifiant leur retrait d’irréversible.

L’appel conjoint de la Côte d’Ivoire et du Ghana témoigne de leur engagement à préserver l’unité et la stabilité régionale. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si les efforts de médiation porteront leurs fruits et si les pays dissidents réintégreront la Cédéao. L’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest est en jeu, et les regards sont tournés vers les dirigeants pour trouver une issue à cette crise.

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