Le gouvernement de François Legault vient de poser un geste fort en faveur de l’identité culturelle québécoise : le hockey sur glace deviendra officiellement le sport national du Québec. Un projet de loi en ce sens a été déposé au Salon rouge par le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe.
Un projet de loi symbolique
La proposition, inscrite sous le numéro 90, instaure également le premier samedi de février comme Journée nationale du hockey sur glace. Cette reconnaissance va au-delà d’une simple désignation sportive. Elle introduit aussi la notion de « référent culturel national », soit un élément marquant de la culture québécoise, partagé par la société et renforce les liens communautaires.
Ce statut permettra au ministre de la Culture d’octroyer des subventions et de conclure des ententes visant à promouvoir et valoriser ces référents culturels nationaux.
Vers une mobilisation autour du hockey
Le dépôt de ce projet de loi a été salué par les députés de la Coalition avenir Québec (CAQ), tandis que le Parti québécois, par la voix de Pascal Bérubé, a exprimé l’espoir que cette reconnaissance aboutisse à la création d’équipes nationales québécoises.
Selon le ministre Lacombe, l’officialisation du hockey comme sport national pourrait entraîner un mouvement de mobilisation sur le terrain. L’organisation d’activités locales à l’occasion de la Journée nationale du hockey sur glace pourrait notamment renforcer la place de ce sport dans la société.
Une ouverture vers d’autres reconnaissances culturelles
Interrogé sur la possibilité d’étendre cette notion de « référent culturel national » à d’autres symboles, Mathieu Lacombe a indiqué que d’autres éléments, tels qu’un plat national ou une chanson emblématique, pourraient à terme bénéficier du même statut.
Enfin, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, a souligné que le hockey, en plus d’être un vecteur d’identité, suscite un nouvel engouement, notamment avec l’émergence du hockey féminin.
Malgré le contexte économique tendu et les menaces de tarifs douaniers américains, le gouvernement insiste sur l’importance de ne pas freiner les initiatives culturelles. Pour lui, la vie culturelle doit continuer à être un moteur d’identité et de fierté pour les Québécois.
