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Canada : le Parti libéral dévoilera son nouveau chef le 9 mars

Le paysage politique canadien se prépare à une transition majeure. Le 9 mars prochain, le Parti libéral du Canada (PLC) dévoilera le nom de celle ou de celui qui succédera à Justin Trudeau à sa tête. Cette annonce, confirmée par Radio-Canada, marque un tournant dans la vie politique du pays après une décennie de leadership trudeauiste.

Une décision mûrie dans la tourmente

Dans un contexte de tensions politiques croissantes, Justin Trudeau a surpris les Canadiens en annonçant lundi dernier qu’il quitterait ses fonctions après la sélection de son successeur. « Comme vous le savez, je suis un fighter. Et le fait est que, malgré les efforts déployés pour passer à travers, le Parlement est paralysé depuis des mois », a-t-il déclaré, admettant l’impasse qui fragilise son gouvernement.

Le processus de sélection promet d’être rigoureux. Selon un communiqué du Conseil national du PLC, la date limite pour devenir membre du parti et pouvoir voter est fixée au 27 janvier 2025. Les candidats, quant à eux, doivent annoncer leur participation au plus tard le 23 janvier, moyennant des frais d’inscription de 350 000 $.

Un scrutin encadré par des règles resserrées

Pour la première fois, seuls les citoyens canadiens, les résidents permanents et les personnes ayant un statut d’Indien en vertu de la Loi sur les Indiens pourront voter dans la course à la chefferie. Ce scrutin sera supervisé par Suzanne Cowan, présidente sortante du PLC, et Marc-Etienne Vien, directeur du parti pour le Québec.

Inscription | Congrès du Parti libéral du Canada (Saskatchewan) de 2022

Des prétendants en réflexion

Alors que la compétition se précise, les déclarations officielles de candidature se font attendre. Cependant, plusieurs figures politiques d’envergure envisagent de se lancer :

  • Christy Clark, ex-première ministre de la Colombie-Britannique, observe les règles avant de prendre une décision.
  • François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Industrie, réfléchit sérieusement à briguer la chefferie.
  • Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères, continue son introspection.
  • Chrystia Freeland, ex-vice-première ministre, reste une candidate pressentie malgré sa récente démission.
  • Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, a également exprimé son intérêt pour cette course.

En revanche, Dominic LeBlanc, ministre fédéral des Finances, a exclu toute participation

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Un premier ministre neutre, un parti en quête de renouveau

Justin Trudeau a promis de rester neutre tout au long du processus, une position saluée par les analystes qui y voient une volonté d’assurer une transition harmonieuse.

Alors que le Parti libéral amorce cette étape décisive, le 9 mars s’annonce comme une date clé pour l’avenir du Canada. La course à la chefferie, avec ses enjeux multiples, redéfinira non seulement la direction du PLC, mais aussi l’orientation politique du pays dans un monde en pleine mutation.

Rendez-vous est pris pour découvrir le visage du futur leader libéral et, peut-être, du prochain premier ministre du Canada.

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