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Cameroun : Me Alice Nkom brise les scellés au siège du Redhac

La présidente du conseil d’administration du Réseau des droits humains en Afrique centrale ( Rhedac) a été convoqué ce mardi chez le préfet du département du Wouri ( Douala), Sylyac Marie Mvogo, pour répondre de ses actes.

Les scellés apposés au siège du Rhedac après la suspension de ses activités par le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji, ont été brisés par Me Alice Nkom, présidente du conseil d’administration de ladite Ong. C’est dans un reportage de près de deux minutes filmé et retransmis sur la chaîne nationale la veille qu’on voit Me Alice Nkom briser les scellés. Elle justifie son acte en déclarant que cette suspension est « fallacieuse »  » illégal » et  » contre toute logique ».

Me Alice Nkom (photo), la présidente du Conseil d’administration du Réseau des droits humains en Afrique centrale (Redhac), est attendue ce 10 décembre chez le préfet du département du Wouri (Douala), Sylyac Marie Mvogo. L’avocate est censée répondre à une convocation administrative.

Sans doute, c’est Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, qui a pris la décision de suspendre le Redhac pour une durée de trois mois le 6 décembre dernier. Le motif évoqué par la décision du membre du gouvernement est « financements illicites et exorbitants en inadéquation avec le profil de l’activité, activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national ».

Pour Me Alice Nkom, ce motif ne tient pas la route. Plusieurs voix se sont déjà levées pour la soutenir. C’est le cas de son confrère Me Richard Tamfu, un leader d’opinion encarté au Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de cabral Libii. Mamadou Mota, le premier vice-président du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC), parle lui d’un « acte de résistance contre la folie administrative ».

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