L’ouverture du procès sur l’assassinat du journaliste de Martinez Zogo s’est ouvert hier 25 mars au tribunal militaire de Yaoundé après plus d’un an d’attente.
Ils sont 17 au banc des accusés dans cette affaire qui continue de faire les choux gras de la presse nationale et internationale. Ils étaient tous devant la barre ce lundi 25 mars dans le cadre de l’ouverture du procès sur l’assassinat de Martinez Zogo.
L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko, Justin Danwe et Martin Stéphane Savom sont jugées pour leur implication présumée dans ce meurtre. D’après Charles Tchoungang, l’avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga, l’enquête n’aurait pas dû être clôturée sans explorer les pistes qui étaient déjà ouvertes.
Affaire renvoyée
« Il se trouve qu’avant que le nouveau juge n’arrive, il y avait une nouvelle piste qui était ouverte, l’ancien juge avait convoqué des personnes pour les entendre. Quand le nouveau juge arrive et prend connaissance des dossiers, il se rend compte que ces voix étaient sérieuses et il les suit. Mais on a arrêté la procédure, c’est comme si on avait décidé de mettre un terme à cette affaire », soutient l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun dans une interview accordée au média allemand DW. Après plusieurs heures de débat juridique, les juges ont décidé de renvoyer l’affaire au lundi 15 avril 2024.