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Cameroun/ journée mondiale de la liberté de la presse : devoir de mémoire

En cette journée mondiale de la liberté de la presse, nous avons une pensée pour tous les journalistes et patrons de presse mort, de manière tragique, emprisonné, ainsi que ceux vivant dans la clandestinité.

A quand la fin des meurtres, menaces d’intimidations et d’emprisonnement des journalistes Camerounais.
Ils sont tous appelé à disparaitre, mourir, vivre dans la clandestinité où être emprisonné à des lourdes peines.  » les journalistes Camerounais, et chef d’organes de presse privée qui osent faire des critiques ».

C’est le cas de Sieur Ngueulimo Alain Éric , fondateur et directeur de publication du journal Zoom-Hebdo, porté disparu depuis un bon moment.
Après avoir plusieurs fois été interpellé, menacé, voir intimider par des individus inconnus, et certaines hautes personnalités Camerounais , il a au-travers de son organe de presse dénoncer violament la politique du gouvernement, la corruption, les inégalités,les détournements des fonds Public les injustices et les assassinats des journalistes.
Comme ils le disent il est l’un des directeurs de publication les plus dangereux et doit disparaitre du Cameroun.
Le jeune DP vie dans la clandestinité. Il est devenu un fugitif. Plusieurs plaintes ont été portées contre lui depuis la création de son journal jusqu’à nos jours. Ses bourreaux sont pourtant connus mais dans ce pays la liberté d’expression n’est que illustration vectorielle.

Oui dans ce pays d’impunité ou les Droits de l’Homme sont bafoués, les journalistes et les patrons de presse privée sont réprimés avec violence, traqués juste pour avoir dénoncé, le gouvernement n’hésite pas à utiliser les méthodes fortes..

Comme d’autres avant, lui aussi a été inquiété par la justice du Cameroun. Il a à son actif plusieurs mandats d’arrêts pour diffamation, insurrection, appel à la rébellion…, plusieurs menaces de mort et d’intimidation, ainsi que des avis de recherche, il y aurait même un autre mandat d’amener en cours en son nom.

Il est même passé à deux doigts de la mort lors d’enlèvement par des inconnus et la tentative d’assassinat dont il avait été victime en juin 2020 plus précisément dans la nuit du 20 juin 2020, jour de son anniversaire.
Il avait eu la vie sauve grâce à deux motos taxi man qui aillant braquer leurs phares dans leur direction, ses ravisseurs ont pris la fuite le laissant inerte.

Dès lors il vit dans la clandestinité. Ia vie n’est pas rose pour les journalistes et certains responsables d’organes de presse. Beaucoup sont empoisonnés, d’autres assassinés. Les plus chanceux vont en exile. La liberté de la presse au Cameroun reste incroyablement fragile. La capacité des journalistes et des patrons de médias à travailler librement dépend des conditions politiques et sociales.

Les journalistes et directeurs de publication sont toujours victimes de harcèlement d’abus, d’arrestations et d’attaques dans le cadre de leur travail. La liberté de la presse est le fondement d’un état de Droit. faire des reportages et enquêter librement est une illusion d’optique irréel au Cameroun.

« Une presse indépendante ne peux exister dans la dictature actuelle au Cameroun » avait déclaré monsieur Ngueulimo Alain Éric, militant des droits de l’homme et directeur de publication du journal Zoom-Hebdo. Il affirmait que les journalistes et patrons de presse sont constamment menacé, harcelé et agressé.
A quand la Liberté d’expression au Cameroun, a Quand la vérité sur l’assassinat des journalistes au Cameroun?

Martial Essimi

Jean Solaire KUETE

Journaliste, consultant en communication et marketing du territoire

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