Dans une escalade dramatique du conflit, l’armée israélienne et l’Agence de la sécurité intérieure ont lancé tôt mardi des « frappes étendues » contre le Hamas dans la bande de Gaza. Ces frappes surviennent alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort.
Un Bilan Lourd
Selon la Défense civile de Gaza, ces frappes ont causé la mort d’au moins 220 personnes, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées. Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisation de premiers secours, a précisé que 103 morts ont été recensés à Khan Younès, 70 à Gaza-ville, et 47 autres répartis dans divers endroits du territoire.
Réactions et Accusations
Le Hamas accuse Israël de torpiller la trêve en vigueur depuis le 19 janvier. Le mouvement islamiste a déclaré que le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son gouvernement ont décidé de reprendre les hostilités, mettant en danger les prisonniers à Gaza. Le Hamas a également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir en urgence pour contraindre Israël à cesser son agression.
Justifications Israéliennes
Le bureau de Benyamin Nétanyahou a justifié la reprise des opérations militaires par le refus du Hamas de prolonger le cessez-le-feu, malgré les propositions américaines. Israël affirme que les frappes visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas et que l’offensive durera aussi longtemps que nécessaire.
Réactions Internationales
La Maison-Blanche a confirmé avoir été consultée par Israël avant le début des attaques. Sami Abou Zahri, un responsable du Hamas, a accusé l’administration américaine d’être complice de cette agression. Par ailleurs, le bureau politique d’Ansar Allah (les Houthis du Yémen) a condamné la reprise des bombardements et réaffirmé son soutien à Gaza et au peuple palestinien.
Une Situation Tendue
Les frappes ont touché des maisons et des tentes dans divers secteurs de la bande de Gaza, selon le correspondant d’Al Jazeera. La chaîne 12 israélienne a rapporté que la décision de reprendre la guerre a été prise samedi lors de consultations menées par Benyamin Nétanyahou.
Cette nouvelle vague de violence plonge la région dans une incertitude profonde, avec des perspectives de paix qui semblent de plus en plus lointaines.
