Le président nouvellement élu du Ghana, John Mahama, a officiellement pris ses fonctions mardi matin à Accra, la capitale du pays, lors d’une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté une vingtaine de dirigeants africains.
John Mahama succède à Nana Akufo-Addo, qui achève deux mandats consécutifs à la tête de l’État.
« Ma réélection est une étape mémorable dans l’histoire de notre nation, digne d’être gravée dans nos mémoires », a déclaré John Mahama au cours de son discours d’investiture. Il a également ajouté : « Nous avons aujourd’hui une occasion unique de réinventer notre nation et de tracer une voie nouvelle. »
Élu en décembre dernier avec 56,6 % des suffrages exprimés, John Mahama, qui avait précédemment dirigé le Ghana de 2012 à 2017, permet au National Democratic Congress (NDC) de reprendre les rênes du pouvoir après huit années sous l’administration du New Patriotic Party (NPP).
À ses côtés, Jane Naana Opoku-Agyemang, première femme à occuper la fonction de vice-présidente dans l’histoire du Ghana, a également prêté serment, marquant un tournant historique pour la parité dans la gouvernance du pays.
Parmi les personnalités présentes, des chefs d’État de premier plan tels que Bola Ahmed Tinubu (Nigeria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Ibrahim Traoré (Burkina Faso), William Ruto (Kenya), Félix Tshisekedi (RDC), Brice Oligui Nguema (Gabon), Julius Maada Bio (Sierra Leone) et Mamadi Doumbouya (Guinée). D’anciens dirigeants et hauts responsables gouvernementaux ont également honoré l’événement de leur présence.
Le Maroc était représenté par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, venu transmettre les félicitations du Roi Mohammed VI.
Par ailleurs, cette investiture coïncide avec une décision diplomatique majeure : le Ghana a récemment suspendu ses relations avec la soi-disant « rasd », signalant un renforcement de ses liens avec le Maroc et ouvrant une nouvelle ère dans leurs relations bilatérales.
