Dans une interview accordée ce 18 décembre à RFI, Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), a réaffirmé son ambition de briguer un poste au Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il a insisté sur le fait que rien ni personne ne pouvait lui interdire de se porter candidat.
À la tête de la Fecafoot depuis le 11 décembre 2021, Samuel Eto’o nourrit cette ambition malgré les obstacles qu’il pourrait rencontrer. Sous le coup d’une sanction de la CAF et d’une condamnation de la FIFA, sa candidature pourrait être rejetée. Cependant, l’ancien buteur des Lions Indomptables reste déterminé.
En juillet dernier, Samuel Eto’o a été sanctionné par la CAF pour « violation grave des principes d’éthique, d’intégrité et d’esprit sportif », comme stipulé à l’article 2, alinéa 3 des Statuts de la CAF. Cette condamnation pèse toujours sur sa candidature, telle une épée de Damoclès. Cependant, Samuel Eto’o a fait appel devant l’organe compétent de la FIFA, ce qui, selon lui, lui permet de prétendre à ce poste sans entrave.
« Ma candidature ne souffrira d’aucune contestation. J’ai fait appel, et tant que ce processus est en cours, rien ne peut m’empêcher de briguer ce poste », a-t-il déclaré au micro de RFI. Cette position ferme traduit la détermination du patron du football camerounais à atteindre ses objectifs.
Par ailleurs, la candidature de Samuel Eto’o pourrait le mettre en concurrence avec Séidou Mbombo Njoya, ancien président de la Fecafoot et actuel vice-président de la CAF. Lors de son interview, Eto’o s’est montré très clair à ce sujet : « Sauf omission de ma part, il ne me souvient pas que le secrétaire général de la Fecafoot m’ait montré un dossier concernant Séidou… C’est la fédération qui donne mandat à son membre pour qu’il soit candidat au Comité exécutif de la CAF. »
Selon Eto’o, la candidature de son prédécesseur ne serait donc pas recevable. Il revient désormais à la CAF, sous la direction de Patrice Motsepe, de statuer sur la conformité des candidatures aux textes régissant l’institution faitière du football africain.