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Samuel Eto’o face au verdict du Jury d’Appel de la CAF : la pression monte !

Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), retient son souffle en attendant la décision du Jury d’Appel de la Confédération Africaine de Football (CAF), prévue ce mercredi 8 janvier au Caire, en Égypte. A quelques heures du verdict, la pression monte…

Tous les yeux des acteurs du football camerounais sont tournés vers le Caire ! Il faut dire que le jury d’appel de la CAF rendra demain mercredi son verdict dans la brulante affaire qui concerne Samuel Eto’o. Cette délibération  pourrait sceller l’avenir du quadruple Ballon d’Or africain à la tête de la FECAFOOT, dans un contexte marqué par des accusations graves de manipulation de matchs et d’éthique.

A la veille du verdict, une lettre de Pierre Ndjiki Ndengue, instructeur de la CAF, fait grand bruit. Dans ce document adressé au Jury d’Appel, il appelle à une sanction exemplaire contre Samuel Eto’o, qu’il accuse de « violation grave des principes d’éthique, d’intégrité et de sportivité ».

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Les accusations en détail

Les faits remontent à la saison 2022-2023, avec des soupçons de trucage et de collusion entre Samuel Eto’o et Valentine Nkwain, président du club Victoria United. Une conversation téléphonique datée du 31 décembre 2022, jugée « troublante » par le Jury Disciplinaire de la CAF, aurait révélé une conspiration visant à manipuler des matchs du championnat d’élite camerounais.

Si les preuves de manipulation directe ont été jugées insuffisantes en juillet dernier, le Jury Disciplinaire avait néanmoins reconnu Eto’o coupable d’un partenariat à titre personnel avec la société de paris sportifs 1XBet, en violation des règlements éthiques. Une amende de 200 000 dollars lui avait été infligée. Mais pour Ndjiki Ndengue et d’autres acteurs du football camerounais, cette sanction est largement insuffisante.

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Un appel pour la justice et l’exemplarité

Dans sa lettre, Pierre Ndjiki Ndengue plaide pour une décision historique qui réaffirmerait les valeurs d’éthique et d’intégrité dans le football africain. « Aucun acteur ni personnalité, fût-il le plus célèbre, ne peut se hisser au-dessus des lois », écrit-il, insistant sur l’importance pour la CAF de disposer de dirigeants modèles et exemplaires.

Il évoque également des rumeurs selon lesquelles des tentatives d’influence auraient été menées pour infléchir la décision du Jury d’Appel. Cependant, Ndjiki Ndengue reste confiant en l’indépendance et l’objectivité des membres du Jury.

Un enjeu pour le football africain

La décision de ce mercredi ne concerne pas uniquement Samuel Eto’o, mais toute la gouvernance du football africain. Enjeu moral et institutionnel, ce verdict sera scruté de près par les observateurs du sport-roi sur le continent.

Pour Samuel Eto’o, dont le mandat à la FECAFOOT a été marqué par des réformes ambitieuses mais aussi des polémiques, le défi est de taille. Sa défense devra convaincre que les accusations portées contre lui sont infondées, alors que le Jury d’Appel doit démontrer sa capacité à garantir justice et exemplarité dans une CAF en quête de renouveau.

Le verdict attendu avec impatience

Le monde du football camerounais et africain sera suspendu aux lèvres du Jury d’Appel ce 8 janvier. La décision pourrait non seulement marquer un tournant pour Eto’o, mais aussi poser les bases d’une nouvelle ère pour la gouvernance du football africain.

Les regards sont tournés vers Le Caire, où se joue une partie essentielle de l’avenir du football camerounais. Samuel Eto’o, légende sur les terrains, parviendra-t-il à éviter une chute sur l’arène institutionnelle ? Réponse imminente.

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