Après avoir vécu toute sa vie en Floride, aux États-Unis, cette Américaine envisage de déménager au Canada si le milliardaire Donald Trump remporte l’élection présidentielle face à Kamala Harris.
Connie Jenkins, 55 ans, citoyenne américaine résidant en Floride, fait partie des ferventes supportrices de Kamala Harris, candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2024. Son engagement envers le parti démocrate est tel qu’en cas de victoire de Donald Trump, le candidat républicain, elle envisage de prendre une décision radicale qui pourrait complètement bouleverser sa vie.
« S’il gagne, c’est simple : je quitte ce pays. Ce personnage va être dévastateur pour les États-Unis. J’irai au Canada si possible ou dans n’importe quel autre pays qui n’aura pas de dictateur comme lui », confie celle qui exerce la profession d’infirmière aux États-Unis.
Pour cette femme qui s’est exprimée dans les colonnes de nos confrères du Journal de Montréal, il est incompréhensible que de nombreux concitoyens américains soient encore aveuglés par la figure de Trump. « Son but est clairement de mener une dictature dans ce pays. Il a dit que nous n’aurons plus à voter dans quatre ans. Il veut nous enlever notre droit de vote », martèle Connie Jenkins, qui se bat ardemment pour la sauvegarde de la démocratie dans son pays.
Certaines déclarations de campagne de l’ancien président des États-Unis continuent de semer le doute dans l’esprit de la Floridienne, qui invite d’ailleurs les Américains à ne pas prendre de risques. Donald Trump avait notamment déclaré en juillet dernier lors d’un meeting de campagne : « Dans quatre ans, vous n’aurez plus à voter ; nous réparerons si bien [le pays] que vous n’aurez plus à voter. »
Pour Connie, cela est un signe clair que Donald Trump pourrait devenir un dictateur. « Je vis très mal le fait d’être dans un État rouge [État républicain]. Ici, on ne se bat pas pour ce qui est important, comme on le fait dans un État bleu [État démocrate]. Ça change tout pour nous et ce n’est plus équitable. Donald Trump et son parti ne pensent pas à nous, la classe moyenne », ajoute-t-elle.
Comme Connie Jenkins, des milliers d’Américains réfléchissent aux options qui pourraient leur permettre de quitter le pays si leur candidate ne remportait pas l’élection présidentielle. Cette hypothèse est envisagée tant par les partisans démocrates que républicains. Certains médias américains proposent d’ailleurs des listes des meilleurs endroits pour s’exiler, citant notamment le Mexique, le Panama ou le Costa Rica.
Pour rappel, Donald Trump affrontera Kamala Harris le mardi 5 novembre prochain. Plus de 343 millions d’Américains sont appelés aux urnes.