Le ministre de L’Éducation de Base(Minedub) Laurent Serge Etoundi Ngoa a décidé le 23 août, de la fermeture de 494 écoles maternelles et primaires clandestines dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est, du Littoral, de l’Ouest et du Sud.
Le 4 septembre prochain est jour de rentrée scolaire pour les élèves sur tout le territoire national. Et, plusieurs établissements privés de l’enseignement de base ne seront pas concerné par cette rentrée, à cause de la décision du Minedub, de la fermeture des établissements « clandestins ».
Il s’agit des établissements de l’enseignement privé laïc et confessionnel pour la plupart dépourvus d’une autorisation de création et d’ouverture. Ces écoles ne seront autorisées « à reprendre leurs activités qu’après régularisation de leur situation administrative et autorisation du ministre en charge de l’Éducation de base », peut-on lire dans la décision publiée à cet effet.
Une décision qui tombe à la veille de la rentrée, alors que les inscriptions ont déjà commencé dans ces établissements scolaires.
Mais peu de temps après, d’autres rouvrent en toute illégalité, faute d’un véritable suivi des autorités en charge de l’éducation ou en raison de complicités avec certains responsables des ministères concernés. Si les autorités reconnaissent le rôle indéniable de ces établissements dans l’éducation de milliers de jeunes Camerounais, elles déplorent toutefois que la majorité d’entre eux exercent dans l’illégalité, fonctionnent sur des sites dangereux ou sont construits sur des superficies non réglementaires.