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Etats-Unis : Donald Trump promet de « stopper le délire transgenre » dès son premier jour à la Maison-Blanche

Le président élu américain Donald Trump a réaffirmé dimanche sa volonté de marquer son retour au Bureau ovale par des mesures radicales. Lors d’un discours à l’America Fest, à Phoenix, en Arizona, il a promis de s’attaquer au « délire transgenre » et de renforcer les politiques conservatrices sur l’immigration et la sécurité.

Le 47ᵉ président des États-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier 2025, a fait de la lutte contre les droits des personnes transgenres une priorité. « Dès mon investiture, je signerai des décrets pour interdire les mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l’armée et des établissements scolaires », a déclaré Donald Trump devant une foule de jeunes conservateurs rassemblés pour l’événement organisé par Turning Point USA.

« La politique officielle des États-Unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme », a-t-il martelé, suscitant une ovation du public.

Les débats sur les droits des personnes transgenres, notamment concernant les traitements médicaux pour les mineurs ou la participation des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines, restent un sujet brûlant aux États-Unis, divisant profondément l’opinion publique.

Donald Trump dit vouloir "arrêter le délire transgenre" dès son premier jour à la Maison Blanche

Une croisade contre le « wokisme »

Durant son discours, Donald Trump a également dénoncé ce qu’il qualifie de « diktat de la bien-pensance ». « Le wokisme doit s’arrêter », a-t-il lancé, reprenant un terme fréquemment utilisé par les conservateurs pour critiquer ce qu’ils perçoivent comme un excès de militantisme au sein des revendications des minorités et des mouvements sociaux.

Les républicains, majoritaires dans plusieurs États, s’opposent activement aux droits des personnes LGBT+. Récemment, des élus de droite au Congrès ont tenté de limiter l’accès aux espaces réservés aux femmes pour Sarah McBride, première femme transgenre élue à la Chambre des représentants.

Un « jour de libération » pour les États-Unis

Sur le plan de l’immigration, Donald Trump a promis des actions drastiques dès le premier jour de son mandat : « Nous lancerons la plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis et fermerons nos frontières aux immigrés illégaux. »

Il a affirmé avoir discuté avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum pour exiger une meilleure coopération en matière de contrôle des flux migratoires.

« Le 20 janvier sera le jour de la libération en Amérique », a-t-il déclaré, promettant de désigner les cartels comme organisations terroristes et de renforcer la sécurité aux frontières.

Des ambitions internationales controversées

En matière de politique étrangère, Donald Trump a annoncé son intention de mettre fin à la guerre en Ukraine, de pacifier le Moyen-Orient et d’éviter une éventuelle Troisième Guerre mondiale, sans toutefois préciser ses moyens pour atteindre ces objectifs.

Il a également renouvelé ses critiques à l’encontre du canal de Panama, accusant les autorités locales de ne pas traiter équitablement les navires américains. « Si la situation ne change pas, nous demanderons à récupérer immédiatement le contrôle du canal », a-t-il menacé.

Le président panaméen, José Raúl Mulino, a rejeté ces propos dans une déclaration publique, affirmant que le canal est sous le contrôle exclusif de son pays et qu’aucune puissance étrangère ne dicte sa gestion.

Avec ce discours, Donald Trump donne un avant-goût d’un mandat qu’il promet « révolutionnaire », axé sur un retour aux valeurs conservatrices et un renforcement de l’influence américaine sur la scène internationale.

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