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Canada : un camerounais, ex-professeur de l’UQAT accusé d’avoir escroqué ses étudiants

René Wamkeue, ancien professeur de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), est accusé d’avoir fraudé des étudiants étrangers pour un montant total estimé à 30 000 $. Arrêté mardi soir, il a été libéré sous promesse de comparaître.

C’est l’un des plus gros scandale dans le milieu universitaire en 2024  au Canada. René Wamkeue, camerounais d’origine qui avait pourtant réussi à construire une solide réputation académique au Canada est au centre d’une affaire d’escroquerie qui secoue l’université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Des accusations graves

René Wamkeue devra répondre à des accusations de fraude, de commissions secrètes et d’extorsion à la suite d’une enquête menée par le Commissaire à la lutte contre la corruption, en collaboration avec l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Selon Mathieu Galarneau, porte-parole du Commissaire, cette enquête a révélé que M. Wamkeue aurait utilisé des stratagèmes pour détourner des bourses destinées à des étudiants étrangers à la maîtrise et au doctorat qu’il supervisait. « Je ne peux pas aller plus loin dans le stratagème parce que la preuve doit être présentée à la cour, mais nous estimons la fraude à environ 30 000 $ », a indiqué M. Galarneau.

René WAMKEUE | Professor (Full) | Doctor of Engineering, Professional  Engineer | Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda |  School of Engineering | Research profile - Page 6

Arrestation et comparution

Wamkeue a été intercepté par les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada à son retour au pays. Il devra se présenter au palais de justice de Rouyn-Noranda le 13 février prochain pour répondre à ces accusations. L’UQAT, de son côté, a choisi de ne pas commenter l’affaire en raison de la procédure judiciaire en cours.

L’importance des signalements

Bien que l’origine de l’enquête n’ait pas été confirmée, Mathieu Galarneau a souligné que la majorité des dossiers du Commissaire sont ouverts grâce à des dénonciations. « Nous intervenons lorsqu’il y a un soupçon de fraude impliquant de l’argent public. Dans ce cas, les bourses provenaient de fonds publics et étaient destinées à des étudiants étrangers », a-t-il expliqué.

Galarneau encourage toute personne ayant été témoin de malversations à signaler ces faits de manière confidentielle à l’UPAC.

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