
Jérémie Perron, qui s’identifie désormais sous le nom de Jennifer, a été condamné à 10 ans de prison pour des actes graves commis en 2020. L’individu s’était introduit par effraction chez une adolescente de 17 ans, l’avait séquestrée et agressée sexuellement tout en portant un déguisement. Cette affaire a récemment refait surface avec le transfert de Jennifer Perron dans un établissement carcéral pour hommes, une décision qui soulève des questions sur la gestion des détenus transgenres au Canada.
Une arrestation pour protéger le public
Le 22 janvier dernier, les autorités ont annoncé l’arrestation de Jennifer Perron et la suspension de sa libération conditionnelle. Cette mesure a été prise pour protéger le public, en raison du risque élevé de récidive que présentait la délinquante. Selon la loi canadienne, une telle révocation peut survenir lorsque le risque que représente un délinquant devient impossible à gérer pour assurer la sécurité de la population ou lorsqu’il enfreint ses conditions de libération.
Collaboration avec les délinquants transgenres
Service correctionnel Canada (SCC) a confirmé que Jennifer Perron est actuellement détenue dans une prison pour hommes. L’organisme précise qu’il collabore activement avec les délinquants demandant des mesures d’adaptation liées à leur identité ou expression de genre. Cela inclut leur placement dans un établissement qui correspond mieux à leur identité de genre, après une évaluation rigoureuse des besoins et des risques.
Activités en ligne et relations cachées
Selon des sources bien introduite, Jennifer Perron était active sur la plateforme JALF, dédiée à la réalisation de fantasmes sexuels, alors qu’elle affirmait ne pas avoir de libido devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Une femme, ayant entretenu une relation avec Perron pendant plusieurs mois, a exprimé son traumatisme et son dégoût en découvrant la véritable identité de son partenaire, qui n’avait pas révélé son passé criminel.
De plus, Perron entretenait une relation avec une femme ayant des enfants, qui niait les crimes de son partenaire. La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est intervenue pour protéger l’une des mineures et interdire tout contact avec la délinquante sexuelle, juste avant son retour en prison.
Appels à la prudence
L’ancien commissaire de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Dave Blackburn, et l’ex-sénateur Pierre-Hugues Boisvenu avaient appelé les autorités à ne pas placer Jennifer Perron dans une prison pour femmes, arguant que cela mettrait les détenues en danger. Cette préoccupation reflète les défis complexes liés à la gestion des délinquants transgenres dans le système carcéral.
Réactions des proches de la victime
Les proches de la victime de Perron ont exprimé leur mécontentement face au manque d’information concernant le changement d’identité de genre du criminel. Ils ont découvert par hasard la transition de Perron, alors en liberté sous surveillance. Ils remettent en question les motivations réelles de cette transition, y voyant une forme de manipulation et un subterfuge pour tromper la population, rappelant que Perron avait déjà masqué son identité pour commettre son crime.
Cette affaire met en lumière les enjeux de sécurité publique et les défis auxquels sont confrontées les autorités pour gérer les délinquants transgenres, tout en assurant la protection de la population et des autres détenus.