Le ministre de l’Administration Territoriale (Minat), Paul Atanga Nji a adressé ce 24 juillet une lettre aux gouverneurs, Préfets et sous-Préfets, dans laquelle il dénonce des entraves à la liberté de mouvement par certains chefs traditionnels.
» Mon attention est de plus en plus attirée par les actes pris par certains chefs traditionnels, visant à interdire de séjour des concitoyens dans certaines localités », souligne Atanga Nji.
Pourtant, si on s’en tient au dispositif législatif et réglementataire en vigueur, les chefs traditionnels ne sont pas habilités à des mesures en vue de limiter l’exercice normal du droit à la liberté de mouvement. Seuls le président de la République, le Minat et les chefs de circonscriptions administratives sont à mesure de restreindre la circulation des personnes et des biens dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre.
Vue cet abus dont use les chefs traditionnels, Atanga Nji demande aux chefs des circonscriptions administratives de prendre des dispositions appropriées, en vue de faire cesser cette dérive, d’une part et de rappeler aux chefs traditionnels, qu’ils ne disposent pas du pouvoir réglementaire.