Anne-Marie Bélanger, ex-policière résidente au Québec, est accusée d’avoir encouragé une amie au suicide dans le but d’empocher 2 M$. Une histoire digne d’un film hollywoodien…
Le procès de l’ex-policière québécoise Anne-Marie Bélanger s’annonce comme l’un des plus médiatisés de l’année au Canada. Les charges portées contre cette femme de 43 ans sont particulièrement graves et suscitent un intérêt considérable dans les médias. Celle qui comparaîtra ce 19 novembre au palais de justice de Saint-Jérôme est notamment accusée de fraude et d’entrave à la justice. On lui reproche surtout d’avoir conseillé à une amie de se donner la mort.
Selon les éléments du dossier, la défunte, âgée de 57 ans, avait été retrouvée sans vie de manière mystérieuse, au pied d’un escalier escarpé, dans son écurie de Nominingue, dans les Laurentides. À en croire le mandat d’arrestation délivré contre l’ex-policière, Anne-Marie Bélanger, héritière des biens de la défunte, aurait « intentionnellement » entravé l’enquête en détruisant un élément de preuve lié à la mort de son amie.
L’accusée serait même allée plus loin en tentant de convaincre l’enquêteur que Julie Lasnier, son amie, serait plutôt décédée des suites d’une chute accidentelle. Cette déclaration lui avait permis de toucher l’assurance vie de la défunte. Le décès de son amie lui a en outre permis d’hériter de la fermette de 119 acres, de plusieurs animaux – dont une dizaine de chevaux – et d’un centre de réhabilitation canin d’une valeur d’un demi-million de dollars, à Nominingue.
Rappelons que cette tragédie, qui remonte à 2021, année de la mort de Julie Lasnier, est traitée par la direction des affaires internes de la Sûreté du Québec depuis octobre 2022. Le 30 août 2023, Anne-Marie Bélanger démissionnait officiellement de la police. Le procès, qui s’ouvre ce 19 novembre, s’annonce très tendu.