C’est avec une grande tristesse que le site d’informations echoduterritoire a appris le décès d’une voix forte du paysage médiatique au Cameroun. L’éditorialiste Suzanne Kala Lobè est morte dans la nuit de mercredi à jeudi 1er août 2024, à l’âge de 71 ans.
Le Cameroun et le paysage médiatique ont enregistré 1er août une grande perte. Suzanne Kala Lobè qui a rejoint le journal la Nouvelle Expression aux débuts de la décennie 1990 a marqué positivement son passage. C’est dans ce media qu’elle se fera connaître, puis animera pendant de longues années des émissions de débats comme Polemos, ou culturelles comme Livres Noirs et Musique d’Afrique sur la radio Équinoxe avant d’être nommée au Conseil national de la communication.
Considérée comme l’un des pionniers du journalisme camerounais, Suzanne Kala Lobè aura marqué son existence par ses opinions tranchées. C’est avec fierté qu’elle affichait son africanité, qui ne laissait personne indifférent. C’est ainsi que Séverin Tchounkeu, PDG du groupe Équinoxe et La Nouvelle Expression, décrit, très ému, Suzanne Kala Lobè. Une amitié et une collaboration de plus de trente ans qui commence à Paris, lorsque, lui, étudiant rencontre Suzanne Kala Lobè, la militante, qui vend à l’époque à la criée le journal Kamerun, bulletin d’information du parti clandestin Manidem, branche radicale de l’UPC, l’Union des populations du Cameroun.
