Économie

Afrique Centrale : Qui est Yvon Sana Bangui le nouveau gouverneur de la Beac ? 

C’est au cours d’une session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et gouvernement tenue le 9 février dernier que, Yvon Sana Bangui Âgé de 49 ans, a été porté à la tête de la Beac.

Durant les sept prochaines années, c’est le centrafricain Yvon Sana Bangui qui succédera au tchadien Abbas Mahamat Tolli, arrivé en fin de son mandat le 6 février 2024. À en croire la présidence tchadienne, Abbas Mahamat Tolli a été adoubé par les chefs d’État de la Cemac comme candidat au poste de président de la Banque africaine de développement (Bad).

En effet, le nouveau gouverneur de la Beac n’est pas méconnu de l’institution.Il y cumule 19 ans d’expérience.En 2005, il intègre la Banque d’Afrique Centrale en tant qu’agent d’encadrement supérieur. Par la suite, il va gravir plusieurs échelons avant d’être nommé au poste de directeur central des systèmes informatiques. Proposée par le président centrafricain Faustin Archange Touadera, C’est sans surprise que Yvon Sana Bangui a été nommé gouverneur de la banque d’Afrique centrale, suivant le principe de rotation en vigueur dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

La nomination a été validée le 9 février 2024 au cours d’une session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement qui s’est tenue par visioconférence.

En tant que gouverneur de la Beac, il va assurer la direction de la Banque centrale et sera notamment assisté dans ses fonctions par le Tchadien Souleymane Mahamat Djibrine, également nommé, ce 9 février, directeur général des études, finances et relations internationales par les chefs d’État.

Cependant, la nomination du secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a été ajournée. Le candidat proposé par le Congo, à qui revenait le poste, n’a pas reçu l’approbation de toute la conférence. « Aussi, a-t-elle décidé d’y surseoir en recommandant au président de la Cobac de lui présenter dans un meilleur délai un rapport motivé et détaillé pour décision. En attendant, c’est la Centrafrique qui continue à assurer ce poste en dépit du principe de non cumul de responsabilités à la tête des institutions de la Cemac par un même pays », informe la présidence tchadienne.

Jean Solaire KUETE

Journaliste, consultant en communication et marketing du territoire

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